Le syndrome de stress post-traumatique est un ensemble de symptômes qui peuvent se développer lorsqu'on a été exposé à un événement générateur d’une détresse importante et soudaine. Face à ce type d’événement, il est tout à fait normal de ressentir un choc : c’est la réaction dite de stress aigu, qui dure habituellement moins d’un mois. Si cette période de stress persiste de manière anormalement longue, on parle alors de syndrome de stress post-traumatique.

 

Les éléments diagnostiques via le DSM-5

 

Le DSM-5 est le manuel diagnostique des troubles mentaux et psychiatriques qui sert de référence au niveau international. Il définit l’état de stress post-traumatique comme un ensemble de symptômes incluant :

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1. La reviviscence 

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C'est le fait de revivre régulièrement les aspects du traumatisme sous la forme de pensées ou de cauchemars. Cela peut aussi se manifester par la réminiscence de sensations engrammées et persistantes susceptibles de se réactiver à tout moment (sensations physiques, auditives, olfactives...)

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2. L'évitement 

 

C’est le fait d'éviter de s'exposer à un ou plusieurs éléments qui pourraient réactiver le souvenir traumatique. L’évitement peut à terme conduire à un isolement et une limitation handicapante de la vie.

 

3. Les altérations négatives persistantes dans les cognitions et l'humeur

 

Ce sont des altérations de la mémoire, un sentiment de détachement, un état émotionnel et des pensées négatives sur soi et le monde.

 

4. L'hypervigilance

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C’est le fait d’être en état d’alerte dans certaines situations malgré l’absence de danger.

Un niveau de stress élevé au long cours est comme une alarme qui ne s'éteint pas en brûlant au passage toutes les batteries de réserve. Il peut induire un déficit d’attention au présent, une irritabilité augmentée, un risque dépressif à terme et des attitudes autodestructrices.

 

Le diagnostic de stress post-traumatique peut être posé un mois après l'exposition. Lorsque l'exposition est plus récente, on parle de stress aigu.

 

L’état de stress post-traumatique peut aller de pair avec des symptômes dissociatifs

 

De plus et en réponse au facteur de stress, on peut aussi éprouver :

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1. Un sentiment de dépersonnalisation 

 

Ce sont des impressions persistantes ou récurrentes de se sentir détaché de soi, comme si l’on était un observateur extérieur à ses propres pensées ou à son corps. Par exemple : le sentiment d’être dans un rêve, ou le sentiment d’un ralentissement temporel.

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2. Un sentiment de déréalisation

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Ce sont des impressions persistantes ou récurrentes d’irréalité du monde autour de soi. Par exemple : tout a l’air d'un rêve, factice, éloigné, ou déformé.

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L’état de stress post-traumatique peut ne pas se présenter d'emblée et avoir une expression retardée. On parle d'expression retardée lorsque les symptômes apparaissent progressivement et ne se présentent complètement qu’après 6 mois.

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Les traitements du syndrome de stress post-traumatique

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A l'heure actuelle ce sont les thérapies cognitives et comportementales et l'EMDR axées sur le traumatisme qui montrent le plus d'efficacité dans la littérature scientifique. L'ICV, plus récente, qui intègre la possibilité de réparation de l'attachement fait aussi l'objet d'études.

Des approches psycho-corporelles telles que la sophrologie peuvent être utilement pratiquées en complément.

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Spécifiquement pour les méthodologies EMDR et ICV, il est possible d'évaluer les conditions de retraitement, seul en autonomie ou accompagné. Au besoin, n'hésitez pas à faire le test.